La Chute du Mur
huile et acrylique sur toile
35 x 50 cm, 2021
En quelques mots
31 août 2020, Montreuil.
Spectaculaire regain d’intérêt pour les murs à pèches, anciens vergers clos.
Stéphane Bern sur place. Petit ballet d’élus, journalistes, bénévoles, spectateurs. Et cette étrange impression.
Là, face aux murs séculaires effondrés, enfrichés de végétation et hangars, dans une zone déclarée « urbanisable à 80 % » suite aux pressions immobilières, les feuilles virevoltent le vent se lève…
Que porte-t-il ?
L'ensauvagement
Il s’agit d’un groupe de tableaux commencé en 2021 et alimenté par l’observation des transformations urbaines discrètes qui opèrent autour de moi. Nourris des énergies du Grand Paris, des Jeux Olympiques, et de la spéculation immobilière, ces changements sont les symptômes épars de mouvements politiques, culturels ou économiques de grande ampleur.
Les tableaux sont de format modeste, écho de la dimension locale de l’histoire et d'une perception du quotidien à l'échelle individuelle. Les sources sont multiples, journaux, photos personnelles, voire documents anciens.
Dans ces images adressées à tous tels des souvenirs préfabriqués ; des détails surgissent, d'autres disparaissent, les couleurs virent ; reconnaître reste une possibilité, plus une garantie.
Alors peut‐être croirera‐t‐on que cela se passe ailleurs et, en même temps, c'est aussi le cas.